Moulins à vent

Imaginez-vous un instant sur la place du village. Devant vous, surplombant le talus, les ailes du moulin du Château brassent le vent d'Autan.

Continuez votre promenade vers l'église et descendez la côte. Face à vous, sur la colline du Baracoun, se dresse un second moulin à vent. Un chemin bien raide y conduit, sur lequel un homme peine à porter un sac de grain.

Vous êtes à Puylausic en 1830, témoin de l'industrie rurale d'un village de 570 habitants.

Le Baracoun, c'est la colline à gauche en venant de Lombez. Il est mentionné sur le cadastre de 1829.

Il n'en reste que quelques éclats de tuiles en surface du champ.

Sur ce plan de 1829, la route de Montpezat n'apparaît pas encore à hauteur du carrefour. En effet, la route venant de Lombez faisait alors un crochet par le lieu-dit  en Haouré avant le rejoindre le tracé actuel avant le carrefour des Quatres-Routes (Samatan-Frontignan).

Si ce moulin était encore là, il serait en haut du talus qui borde le parking de la place, dans le pré du Château.

Le recensement de 1901 mentionne la présence d'un meunier, Ambroise Traverse, vivant avec sa femme chez son beau-père, le perruquier Dot. Il est employé par un certain Souriguère, mais rien ne prouve qu'il est meunier au village, ni que le moulin fonctionne encore.

Plan de 1829.